Publié dans Société

Gen-Z vs EMMONAT - Tensions dans les 3ème et 5ème Arrondissements de la Capitale

Publié le vendredi, 03 octobre 2025

La grande mobilisation annoncée par le collectif Gen-Z, des universitaires et des sympathisants de l’Opposition sur la place du 13-Mai et à Ambohijatovo a, une fois de plus, dégénéré en violents affrontements avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), hier après-midi.

Les incidents ont éclaté principalement dans les 3ème et 5ème Arrondissements de la ville d’Antananarivo. Deux manifestants ont été blessés, l’un à Ampandrana, et l’autre près de la Rotonde sise à Besarety. Deux autres ont été interpellés, notamment à Besarety et Anosy.

 

Refoulement des contestataires

Peu après midi, les Forces de l’ordre issues de l’Etat-major mixte opérationnel national (EMMONAT) ont eu recours au gaz lacrymogène pour disperser les groupes de manifestants qui tentaient de se rassembler à Antaninandro, dans l’objectif de marcher vers Analakely et Ambohijatovo. Refoulés, les contestataires se sont repliés vers Andravoahangy-Ambany, Besarety et Ankadifotsy, où les tensions ont persisté tout au long de l’après-midi. Des tirs et des explosions de grenades assourdissantes ont secoué plusieurs quartiers, la première ayant retenti près de la Mairie du 3ème Arrondissement, située à Antaninandro.

En parallèle, des affrontements ont également été signalés dans le 5ème Arrondissement, notamment à Anosy, Mahamasina et Antanimbarinandriana. Même le secteur de l’hôpital de Befelatanana n’a pas échappé aux rumeurs de heurts.

Les étudiants ciblés

Les FDS ont par ailleurs empêché la marche des étudiants d’Ankatso, qui tentaient de rallier Ambohijatovo depuis leur campus. Selon des informations de dernière heure, des échauffourées s’y seraient encore produites tard dans la soirée, faisant plusieurs blessés.

Même scénario du côté des étudiants en polytechnique de Vontovorona : trois minibus transportant des étudiants vers le centre-ville ont été interceptés par les Forces de l’ordre au niveau d’Anosizato, empêchant leur participation au rassemblement.

 

Franck R.

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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